Je ne sais plus attendre.
C'est une remarque que je me fais régulièrement, lorsque je parcours mon flux Instagram à un feu rouge un peu trop long ou que je feuillette un magazine à la caisse du supermarché. J'ai pourtant du faire preuve de patience au mois de juillet et ré-apprendre à attendre. 31 jours, c'est long !
J'ai donc cueilli des bleuets (2 kilos).
J'ai exploré les rayons de chez Joann.
J'ai cousu un sac.
Je suis tombée amoureuse d'un magazine.
J'ai appris à crocheter !
J'ai découvert une merveilleuse mercerie.
J'ai lu un roman.
J'ai organisé le rez-de-chaussée.
J'ai sollicité des entretiens.
J'ai continué de travailler.
Le mois de juillet a cédé sa place au mois d'août et, à mon étonnement, l'attente s'est poursuivie. Mes collègues et ma famille commençaient à s'impatienter. Eux non plus ne savent plus attendre.
Et puis, par un beau samedi du mois d'août, alors que le soleil commençait à pointer son nez dans un beau ciel dégagé, j'ai compris que l'attente était sur le point de prendre fin.
C'est ainsi que, le samedi 10 août 2013, après neuf mois d'attente, je suis devenue maman d'une deuxième petite fille.
Wind energy helps avoid a variety of environmental impacts due to its low impact emitting zero greenhouse gas emissions or conventional pollutants and consuming virtually no water.
Friday, August 23, 2013
Thursday, August 8, 2013
L'assiette américaine de Fanfan (Lehigh Valley, Pennsylvanie)
C'est avec grand plaisir que je vous propose aujourd'hui de faire la connaissance d'une personne qui m'est très chère, j'ai nommé Fanfan. Fanfan est la première personne que j'ai rencontrée par l'intermédiaire de ce blog, il y a déjà huit ans : ce qui avait commencé par un échange poli d'e-mails s'est vite transformé en un rendez-vous autour d'une pyramide au chocolat, d'escapades à IKEA et de séances shopping au mall et j'ai aujourd'hui la chance, trois enfants, deux déménagements et plusieurs centaines d'e-mails plus tard, de compter Fanfan parmi mes amies les plus proches. Les aléas de la vie nous ont eloignées geographiquement mais cela ne nous empêche pas de nous revoir régulierement, que ce soit autour d'un café au Starbucks ou d'un repas chez Seasons 52.
Peux-tu te présenter en quelques lignes ? Depuis combien de temps vis-tu aux Etats-Unis ?
Je suis aux US depuis plus de 6 ans, je suis mariée à un américain et mère de 2 jeunes enfants. J'habite dans la Lehigh Valley, au nord est de la Pennsylvanie, j'aime de plus en plus cuisiner et partager mes trouvailles avec ma copine Estelle ;).
D'un point de vue gourmand, qu'as-tu trouvé difficile en t'installant ici ?
Sans doute la dose de sucre utilisée non seulement dans les desserts mais aussi dans plein d'autres plats/sauces. Et plus généralement la confirmation que la cuisine américaine standard convient généralement à des papilles moins aventureuses. Mais en fouillant un peu, et grace au melting pot ainsi qu'à Internet, on trouve énormement de choses et on peut s’adapter sans problème.
Où fais-tu aujourd'hui tes courses ? As-tu découvert des produits dont tu ne peux désormais plus te passer ?
J'ai la chance d'avoir un supermarché Wegmans à 5 min, où il y a un vaste choix de produits de qualité. Ses rayons Nature's Market - produits bios/nature - gagnent du terrain et les prix sont à la baisse. Lorsque j'habitais en banlieue de Philadelphie, j'allais souvent faire mes courses à Trader Joe's mais malheureusement il n'y en a pas par ici. Au printemps et en été je suis très fidèle au farmer's market local. J’achète le plus gros de ma viande a des agriculteurs locaux qui élèvent leurs animaux traditionnellement. Et mon poisson par le biais d'un buying club (achat en gros): Wild For Salmon. Quelque chose dont je ne peux désormais plus me passer : c'est pas un produit mais un mouvement/une facon de cuisiner que j'ai decouvert il n'y a pas si longtemps. Pourtant c’est vieux comme le monde : le mouvement Real Food prône la consommation de nourriture de qualité, préparée traditionnellement à la maison (et à l'usine) pour conserver autant que possible ses qualités nourricières et même curatives. Nos grand-mères connaissaient bien le sujet meme s'il n'avait pas de nom à l'epoque. Il y a beaucoup de blogs sur le sujet, voici un point de départ possible.
Pâtés, moutarde (y'en a ici mais pas aussi bonne), produits au cassis, sel de Guérande, palets bretons.
Un mot pour finir ?
Un tres bel exemple de guérison grâce à la nourriture traditionnelle.
Merci Fanfan pour cette interview !
Vous trouverez l'adresse du farmers market le plus proche sur le site Local Harvest. Pour plus d'informations sur les méthodes de préparation traditionnelles des aliments, un blog, 100 Days of Real Food, et un livre, Nourishing Traditions.
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