Wind energy helps avoid a variety of environmental impacts due to its low impact emitting zero greenhouse gas emissions or conventional pollutants and consuming virtually no water.
Sunday, January 29, 2017
La longue route de Providencia au Rio Dulce
Thursday, January 19, 2017
La chlorophylle: un remède contre tant de maux!
Sunday, January 15, 2017
Escale sur un mirage
Distantes entre elles de quelques centaines de mètres et reliées par un pont piéton (le pont des amoureux Lover's Lane), elles sont un miracle de beauté, de sérénité et de paix.
Premier handicap : on était à la bourre de 2 jours.
Certaines équipes Immigration/Customs croisées devraient venir en formation à Providencia.
Ti'Amaraa nous attend tout en bas. Sympa le mouillage, non ? |
Le sentier est très bien tracé et entretenu. Des passerelles en bois sont même en cours de construction pour le franchissement des rivières. Certains choisissent d'être accompagnés par un guide. Nous l'avons fait seul sans problème.
Comptez environ 3 heures aller/retour |
Après 4 jours de pluie, Bonjour la boue sur certains tronçons |
Front de mer piéton aménagé |
Santa Catalina secrète Il faut marcher pour voir ... ça |
Elle est la conservatrice naturelle de l'histoire de ces îles. À travers les vestiges et canons de l'ancien fort, on se replonge dans les batailles sanglantes entre corsaires européen (français, espagnols, hollandais ou encore anglais).
Trail entre terre et mer |
Monday, January 9, 2017
Mes vœux pour 2017
Carte Quiet Boy Studio pour Trader Joe's |
En réalité, ce que je vous souhaite en 2017, c'est d'aller à la rencontre de vous-même. Ce n'est pas un chemin facile. Il est sinueux, rempli d'embûches et de mirages. La tentation sera grande de prendre les rêves des autres pour les vôtres mais il n'y a que vous pour découvrir qui vous êtes. Alors allez-y. Soyez déraisonnable. Ecoutez votre cœur. Séchez vos larmes. Allez là où vous conduit la peur.
Si je vous souhaite ça, c'est parce que moi, je veux vivre comme ça. Mais vous savez quoi ? J'ai peur. J'ai peur parce que je sais ce qui m'attend. Les faux départs. Les déceptions. La fatigue. Le ridicule. Les regards de l'entourage ("mais c'est quoi exactement ton travail ?") Combien de projets ai-je commencés sans finir ? Combien n'ai-je pas le courage d'aboutir ? C'est tellement plus facile de rester sur place. Le problème, c'est que c'est aussi beaucoup plus ennuyeux.
Cet hiver, pendant les vacances des enfants, j'ai fait une pause pour reprendre mes forces. Entre deux visites au musée, j'ai pris une grande respiration et décidé que cette année, je vais concrétiser mon rêve de créer un "Journal de bord gourmand aux Etats-Unis".
Ce journal, je l'imagine comme un compagnon de bord de mon Guide de survie alimentaire aux Etats-Unis. Je vais pouvoir en rendre l'intention - celle de sortir des sentiers battus - beaucoup plus explicite. Au fil des pages, on trouvera des invitations à vivre son expérience américaine avec humour, courage et gourmandise. On pourra y consigner ses souvenirs, les bonnes comme les mauvaises surprises (il y aura des pages réservées à ses frustrations) ainsi que ces petites choses d'apparence anodines mais remplies de sens. Un ticket de caisse de restaurant (votre premier repas aux US). Une carte de visite (votre restaurant à sushi préféré). Une recette de cuisine, offerte par un voisin ou une collègue (des cookies, par exemple). A chacun de retracer son parcours.
Concrétiser un projet de cette nature, c'est tout une succession d'étapes à accomplir : identifier un.e graphiste, une imprimerie, raturer une dizaine de brouillons, téléphoner à ses lectrices (et quelques lecteurs) pour confirmer qu'il s'agit d'une bonne idée, demander son avis à Jonathan, rassembler des devis, choisir ses prestataires, donner le coup d'envoi de l'impression, récupérer des cartons en espérant ne pas trouver de coquilles, humer le papier neuf et sourire, enfin. Et puis, ensuite, la magie de la première commande.
Il faut avoir le cœur bien accroché mais vous savez quoi ?
J'adore ça.
J'ai toujours aussi peur (ma mère aussi, croyez-moi) mais, maintenant que je vous ai confié mon projet, je ne peux plus reculer.
Alors, prêt.e.s à avoir peur ensemble ?
PS : au fait, un carnet de recettes aux pages blanches mais à la couverture assortie au journal, ça vous dit ?
PPS : faire partie des testeurs du journal, ça vous dit ?
Saturday, January 7, 2017
Les chemins de travers(e)
Alors que nous étions à quelques miles nautiques au portant du Panama et de son célèbre archipel des San Blas, nous avons choisi une autre option.
Panama attendra la prochaine saison cyclonique. Nous n'en avons pas fini avec la mer des Caraïbes.
Ou plutôt n'est ce pas elle qui n'en a pas fini avec nous ?
Il a fallu attendre plusieurs semaines avant de trouver un créneau météo acceptable pour prendre cette gente Dame de travers.
Il ne faut pas perdre de vue que nous traversons au fond de la mer des Caraïbes. Le vent a quelques milliers de kilomètres d’élan sur l'océan. Il a eu aussi le loisir de rebondir en s'amplifiant sur les fameux caps colombiens en levant une houle complice. Nous aurons une bonne première centaine de miles chaotiques à traverser.(environ 200km).
Ti'Amaraa s'est alors élancé pour tracer son sillon à 90° de la houle et du vent sur près de 400 nm. Pas le temps de traîner car un coup de nord est annoncé sous 5 jours.
Toute la première après-midi, notre voile Turbo le code zéro fait des merveilles. Le vent et la houle sont modérés. Ce n'est qu'à la tombée de la nuit, comme prévu, que Miss Caraïbe s'éveille et rapidement nous précise qu'elle n'aime pas du tout les petits navires sur les chemins de travers(e).
Quelle nuit !!! On s'y attendait, on n'a pas été déçus.
Sous GV et Génois, on file à plus de 9 nds. Les conditions à bord sont assez inconfortables. La houle s'est levée, le vent forcit. Grâce à notre vitesse, on s'évite le pire mais ça bouge. Le ravito du soir se rapproche plus du club sandwich que d'un dîner. Les quarts se mettent en place dès 19h30, harnachés dans nos gilets car on pressent que la nuit va être longue. Toutes les deux heures, nous aurons le choix à tour de rôle entre essayer de dormir sur un manège de fête foraine bruyant, ou essayer de se trouver un trou de souris calé pour veiller à l'affût des moindres bruits. La mâture siffle lorsque l'anémomètre dépasse les 35 nds.
Chaque déplacement doit faire preuve de beaucoup d'attention.
À bord c'est un peu comme si on avait téléchargé l'appli Orangina.
Mais si, vous la connaissez. Ce jeu de réalité (pas virtuelle) :
Secouez moi, Secouez moi....
Pas de soucis de pulpe sur Ti'Amaraa. On est brassés dans tous les sens. Nous nous mouvons avec l'agilité et l'élégance d'un pilier de bar à l'heure de la fermeture.
Au petit matin, nous ne sommes pas frais. Le bon côté des choses c'est que l'on a avancé. Au ''Check Point" à 24h, nous avons déjà parcouru la quasi moitié de la route : plus de 190 nm! C'est la première fois que nous vivons une telle nuit, et une telle moyenne.
D'après nos fichiers gribs, la tendance est à la baisse en milieu de matinée. Nous sommes largement en avance sur nos prévisions et même sur le routage Sailgrib. Cool...la troisième nuit sera peut-être au mouillage du coup.
Ragaillardis par une houle qui diminue et passe (enfin) 3/4 arrière, la vie reprend un cours normal à bord. On remet un peu d'ordre là où la veille nous n'avions ni la possibilité, ni l'envie de le faire... C'est sans compter sur la Miss qui n'a décidément pas apprécié notre intrusion.
En moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire, nous recevons une véritable gifle. Elles sont bodybuildées les vagues dans le coin ! Nous n'avons rien vu venir. La Dame ne s'est pas mis de gants pour nous décocher un uppercut sur tribord d'une force jamais rencontrée auparavant.
Ti'Amaraa sursaute. Il lui faudra plusieurs vagues de rebond pour reprendre sa route. Il en faut plus pour mettre KO notre valeureux petit cata.
À bord, tout a tremblé, à commencer par l'équipage qui est heureux de trouver les mains courantes et fargues là où ils les attendent.
Pas de bobo. Pas de casse.Super !
Le seul a avoir été mis KO est not' pov' Léon. On le retrouve réfugié sous la table du carré. En 8000 nm, c'est la première fois qu'il réalise un tel vol plané.
Bilan de l'opération: une branche cassée. Ouchhh...
On préfère tout de même que ce soit lui que nous. C'est pas facile la vie d'un bonsaï navigateur. Ça y est il est balafré tel les flibustiers d'une autre époque. Et si on lui faisait une branche de bois ??
(Bon ok, elle est moyenne)
Petit à petit, le vent et la houle redeviennent, conformément aux prévisions, très gérables. Finies les baffes, Dame Nature nous laisse passer.
Le Code Zéro est renvoyé. La deuxième journée peut continuer bon train. Le cap rapide nous dirige sur Providencia. Vendu. On va pas faire les difficiles. Tant pis pour San Andres.
À l'heure des douches et du vrai dîner, les projections affichent une arrivée de jour le lendemain après-midi. Les éléments sont stables on laisse le Code Zéro en place pour la nuit qui sera douce. Le vent non rafaleux mollit un peu mais nous conservons une bonne allure.
Check point à 48h : 365 nm soit 175 sur la seconde journée.
Il ne nous reste plus qu'une poignée de miles. Nous apercevons déjà la ligne de Providencia à l'horizon. Il est 13h. C'est gagné nous serons installés au mouillage pour une nuit de repos bien méritée tant pour les Hommes que pour le matériel et les plantes.
PS : À l'attention de notre coach préféré:
Un trail de 800 km à 16km/h en 52h, ça compte dans notre ''training'' fiche ?
Côté dénivelé, si on comptabilise sur 52 heures, des creux de 2,5m toutes les 10 secondes, on est monté plus haut que l'Everest...et descendu aussi.
Quand on te dit que c'est du sport.
Tuesday, January 3, 2017
L'archipel des Rosario
|
Le créneau météo semble favorable cette semaine pour nous élancer vers San Andres ou Providencia. Là où le vent et l'envie nous porteront.